Porte-feuille

Touti Terre est une startup qui conçoit, fabrique et commercialise des solutions techniques innovantes pour le travail de la terre.

Située en Haute-Savoie, l’entreprise a pour vocation de favoriser le développement d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement, et plus globalement de participer au maintien d’un lien harmonieux entre l’Homme et la Terre. Pour lancer son activité, elle a réalisée une levée de fonds de 250 000 € en aout 20166 auprès de plusieurs investisseurs dont France Active, Crédit Agricole et Transméa.

Les salariés de la Compagnie alpine d’aluminium, à Cran-Gevrier, ont pu reprendre leur entreprise en 2015 dans l’espoir de sauver 80 emplois industriels. Un an plus tard, la Scop compte 85 salariés et salariées, gérants de leur outil de travail, grâce aux efforts importants fournis par les salariés. Martine Pinville (alors Ministre du commerce) était venu soutenir les salariés dans leur projet de reprise, un pari réussi qui repose aussi sur le modèle coopératif et sa répartition des richesses équitable entre l’entreprise, les salariés et les associés.

A la liquidation de la société ACM en mars 2015, ce sont les deux usineurs, Lorenzo Vivacqua, présent dès la création de la société et Thierry Rouzet, arrivé il y a plus de 8 ans, et licenciés suite à la liquidation, qui ont repris aujourd’hui le flambeau en créant AMVR. Société de sous-traitance en usinage de pièces destinées à des ensembles mécaniques, ses clients sont de grands groupes industriels basés sur la région grenobloise, tous dans des domaines très différents tels que fabrication de films en fibres naturelles, concasseurs de carrières, centre de recherches, fabricants de profilés caoutchouc, fabrication de fours pour l’industrie. La société fabrique toutes sortes de pièces qui s’intégreront dans un ensemble qui constituera une machine complète.

En août 2014, quand SN Solyver a déposé le bilan, les salariés ont du réagir rapidement : trois mois pour monter le dossier de reprise en Scop. L’Union régionale des Scop et Scic a sollicité différents partenaires (France Active, le Crédit Coopératif, la Nef, Socoden et Transméa) et accompagnés les 8 salariés dans le montage du business plan. Moins d’une semaine après avoir visité l’entreprise et entendu les salariés, les financeurs ont donné leur accord de principe. Grâce à un plan financier précis, réaliste, au clair avec l’état actuel du marché, les porteurs du projet ont su rassurer les partenaires bancaires. L’apport total se chiffre à 180 000 € pour redémarrer dans de bonnes conditions financières.

La société-mère italienne se retrouvant en liquidation judiciaire, les salariés d’AFY ont du se poser la question de la suite à donner à cette aventure. Les fonds apportés par Transméa et le mouvement coopératif ont permis un effet de levier auprès des banques traditionnelles, tout comme la participation de 9 sur 10 des anciens collaborateurs (et de 2 anciens salariés de l’entreprise). La reprise a pu ainsi être financée sans difficulté, faisant de l’opération un succès pour l’entreprise et l’équipe.

En décembre 2012, les salariés de SET Smart Equipment Technology obtenaient l’annulation de la cession de leur entreprise d’assemblage de composants électroniques de très haute précision à un groupe multinational et l’acceptation de sa reprise en Scop grâce, notamment, à la mobilisation des outils financiers du mouvement coopératif et de Transméa. 42 d’entre eux sont aujourd’hui associés et la Scop a pu créer 12 nouveaux emplois sur 3 ans.

Dessica a été fondée en 1999 par Adam Czajkowski sous la forme d’une SARL classique, dans laquelle il travaillait seul pour proposer des solutions de traitement de l’air pour les industriels. Rejoint en 2003 par un nouvel associé, Dessica a commencé à grandir et se développer sur le marché puis créer des emplois. Lorsqu’Adam Czajkowski a souhaité récupérer son capital au moment de son départ en retraite, les salariés ont souhaité éviter que ses parts reviennent à un actionnaire extérieur. Dans la suite de la politique de l’entreprise, impliquer les salariés, l’idée de leur transmettre l’entreprise est apparue. Après avoir beaucoup étudié les différentes possibilités de statuts dont celui de la SARL classique et de la SAPO, le statut de Scop est apparu plus moderne, plus adapté aux attentes et perspectives de ce collectif. Le montage a été facilité par l’intervention de Transméa, qui a permis de préserver au maximum les fonds propres lors du rachat des parts du fondateur, et de fonder sur une base solide l’évolution coopérative de la société.

Quand l’association APSI s’est trouvée face à des diffi cultés, nous avons envisagé un statut qui corresponde davantage à notre positionnement, tourné vers le secteur marchand. Le choix du statut coopératif s’est révélé à la fois
stratégique et identitaire. D’abord parce qu’il permet à EASI de fonctionner comme une entreprise, avec un discours et une vitesse d’entreprise. Nos relations avec nos donneurs d’ordre s’en trouvent clarifi ées : nous nous positionnons comme une entreprise adaptée qui propose des prestations de qualité. Dans le même temps, nous avons mis en place un mode de management participatif. Si l’association APSI a été créée pour les travailleurs handicapés, la coopérative EASI fonctionne grâce à eux. Ceux-ci s’impliquent activement dans la vie de leur entreprise. Une stratégie interne qui, couplée à une démarche qualité, nous permet aujourd’hui d’être sur la trajectoire du redressement.